Des mesures coercitives pour freiner les agitations dans les écoles
- Par Administrateur ANG
- Le 22/03/2014 à 17:24
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Le Premier ministre guinéen Mohamed Saïd Fofana promet des "poursuites judiciaires" à l'encontre de tous ceux qui seraient à la base des troubles enregistrés dans certains établissements d'enseignement secondaire dans la capitale depuis le 19 mars dernier.
Les élèves et leurs encadreurs auxquels le Premier ministre fait allusion subiront "la rigueur de la loi", car, selon lui, rien ne vaut plus que le "dialogue et la concertation".
Le Premier ministre guinéen, qui s'exprimait devant des parents d'élèves, a déploré le comportement des élèves, qui ont poursuivi ce vendredi leur fronde.
Quant au ministre de l'Enseignement pré-universitaire et de l'Alphabétisation Dr Ibrahima Kourouma, il a déclaré vendredi au cours d'un point de presse, que rien ne freinera "les réformes et la restructuration engagées dans les écoles".
Depuis mercredi dernier, certains établissements publics de la capitale sont paralysés par une grogne des élèves qui protestent contre l'affectation de leurs encadreurs, suite à une décision émanant des autorités de l'éducation.
Ces élèves trouvent que le moment est "mal indiqué" pour cette restructuration, car coïncidant à l'approche des examens scolaires, qui devront démarrer à compter du mois de mai.
Cette grogne qui a débuté dans la commune de Matam s'est étendue aux communes de Matoto et de Ratoma avec des manifestations de rue qui ont lieu tous les jours.
Les forces de l'ordre se sont lancées aux trousses des élèves dans la commune de Ratoma dans la matinée de vendredi, tirant des gaz lacrymogènes. La circulation automobile a été du coup paralysée.
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