Dès le 31 mars 2017, il n’y aura plus de frais de roaming entre le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée
- Par Administrateur ANG
- Le 05/12/2016 à 07:46
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Les autorités de régulation du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée se sont rencontrées le 28 novembre 2016 à Abidjan. Au cours de la rencontre, elles ont signé un protocole d’accord sur les principes de base pour la mise en œuvre du « free roaming » entre ces pays d’Afrique de l’Ouest d’ici le 31 mars 2017 au plus tard.
En supprimant la surtaxe sur les appels internationaux entre eux cinq, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée veulent aller plus rapidement que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans l’inclusion sous-régional grâce aux télécoms. Il semble qu’ils craignent que des lourdeurs n’apparaissent et retarde la mise en œuvre effective, dès 2017, du « free roaming » comme l’Association des régulateurs télécoms d'Afrique de l'Ouest (Artao), réunie à Dakar au Sénégal, le 12 juillet dernier, l’avait décidé entre les 16 pays de la communauté Cedeao.
En attendant de supprimer les frais d’itinérance internationale entre eux, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée devront au préalable respecter un certains nombre de condition pour le succès de l’opération, rapporte le journal sénégalais Le Soleil. Il s’agit entre autres de la mise en place, dans chaque pays, d’un comité national technique piloté par l’autorité de régulation et comprenant l’ensemble des opérateurs ainsi que l’autorité gouvernementale en charge des télécommunications.
Les régulateurs télécoms devront aussi garantir la mise en œuvre de la gratuité de la réception d’appel pour les usagers en roaming ; la facturation des appels des abonnés en déplacement au tarif local dans le réseau du pays visité ; la mise en place d’un comité de gestion de fraude entre les pays ; l’obligation de fiabiliser l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile afin de renforcer la lutte contre la fraude.
Muriel Edjo
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