Décès de l'un des blessés des manifestations (clinique)
- Par Administrateur ANG
- Le 14/04/2015 à 12:51
- 0 commentaire
Un des blessés lors des heurts entre partisans de l'opposition et forces de l'ordre guinéennes est décédé lundi soir, a affirmé à l'AFP le directeur de la clinique Mère et enfants de Conakry, le Pr Ibrahima Baldé.
"Un jeune homme du nom de Souleymane Bah, atteint d'une balle dans le thorax a succombé à ses blessures en début de soirée dans ma clinique", a déclaré le Pr Baldé.
Selon lui, huit personnes blessées lors de ces heurts ont été admises dans sa clinique, la plupart touchées par balles. Une autre a été blessée aux jambes après qu'un véhicule des forces de l'ordre lui a roulé dessus.
Dans un communiqué en fin d'après-midi, le porte-parole du gouvernement avait fait état de six blessés, dont quatre par balles, dans cette clinique, ainsi que de quatre blessés, dont deux par balles, et un gendarme touché, à Donka, plus grand hôpital de la capitale.
Les deux parties se sont renvoyées la responsabilité des violences, l'opposition dénonçant "des exactions sur des manifestants désarmés jouissant de leurs droits constitutionnels" et le gouvernement "les propos réitérés aujourd’hui par des leaders de l'opposition qui continuent à appeler à la violence et à l'insurrection".
Selon un communiqué de l'opposition diffusé dans l'après-midi, "le bilan provisoire de la répression qui s’est abattue sur les populations à l’occasion de cette journée s’élève à une trentaine de blessés dont sept par balle réelle et un dans un état critique".
L'opposition avait appelé à manifester lundi dans toutes les communes de la capitale contre l'insécurité, dont elle attribue la responsabilité au pouvoir, après l'agression de son porte-parole le 4 avril, et mercredi contre l'inversion du calendrier électoral par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Ajouter un commentaire