Cour suprême de l’Etat ou cour suprême du roi de l’Etat ?
- Par Administrateur ANG
- Le 19/11/2013 à 11:13
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L’histoire de la Guinée se répète au fil du temps à l’allure du pas du caméléon boiteux
Les hommes se succèdent au panthéon de la démagogie
La justice fuit sa patrie et s’agenouille aux pieds d’un politique
Le droit d’un peuple sacrifié sous les cocotiers du tribalisme
Le courage de «l’homme-justice» délire sur les rails de nos sueurs
La voix du citoyen volée au clair de lune de la démocratie guinéenne
L’élite guinéenne du droit a bradé nos droits fondamentaux
L’homme de «droit capitule» sous les yeux terrifiés des citoyens ordinaires
L’histoire de la Guinée s’affiche au petit coin d’un écran miniature
Le symbole de toute une histoire commune se dissipe au bord de l’océan Atlantique et les vagues du «non-droit» engloutissent nos abris dévastés
L’horloge du «droit universel» s’est arrêtée au centre de nos institutions manipulées et mal élues
Tristesse, mon beau pays des hommes iniques
Mes larmes chaudes envahissent et inondent ma patrie endeuillée
L’espoir de tout un peuple se transforme en désillusion
Que défendrons-nous devant l’histoire de la «justice pour tous?» Que dirons-nous à nos enfants torturés, déportés et assassinés?
Que ferons-nous de ces justiciers mal fanés?
Que ferons-nous de nos lois fondamentales?
Quelle justice envisageons-nous léguer à notre démocratie naissante?
Qui êtes-vous «hommes de robes blancs-rouges?»
Que dites-nous «hommes, père-noël échoué»
Que faites-vous, de toutes ces âmes et ces trésors enfouis sous vos pieds ombrageux
Que faites-vous du «droit du citoyen» dans vos lexiques mal absorbés?
Qu’avez-vous peur de votre «noble métier?»
Et pourtant la noblesse du droit, c’est de dire le «droit»
Vous avez bafoué une fois encore, la victoire du peuple au profit des vainqueurs imaginaires
Je troquerai l’hymne du peuple à la joie pour que vous rendiez «justice» à ces citoyens désarçonnés
Je suis un citoyen mort qui s’apprête à enfanter le «droit sacré du peuple», car vous êtes la «peine et le souffre-douleur» des citoyens de la Guinée.
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