Attaque terroriste de Ouagadougou: Le président en exercice de l’UA sur le site de l’attentat

Le président Condé a déclaré être venu présenter ses condoléances et celles de l’UA au peuple du Burkina Faso, suite à l’attaque terroriste survenue au café restaurant  Aziz Istanbul, à Ouagadougou, dans la nuit du 13 au 14 août dernier. 

C’est à 16 heures 10 minutes que l’avion du chef de l’Etat guinéen a atterri à l’aéroport  international de Ouagadougou où il a été accueilli par son homologue Roch Marc Christian Kaboré.  

C’est après un bref entretien avec son hôte dans le salon d’honneur, qu'Alpha Condé, accompagné d’une délégation du gouvernement burkinabè, s’est rendu sur le site de l’attaque terroriste. 

Une fois sur les lieux de l'attaque, il a suivi les explications du commandant Evrard Somda, un des chefs de l'équipe qui a mené l’assaut ayant permis de neutraliser les deux assaillants. 

A l’issue de la visite sur Kwamé N’Krumah, le président guinéen, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), a relevé la nécessité de rendre opérationnel le G5 Sahel regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. 

«Les terroristes attaquent toujours les endroits les plus fréquentés pour porter atteinte à l’économie. C’est pourquoi nous souhaitons que les pays ne demandent pas à leurs citoyens de ne pas aller à ces endroits parce que cela encouragera les terroristes. Nous souhaitons plutôt qu’il y ait une plus grande solidarité dans une pareille situation car cela pourrait décourager les terroristes», a-t-il dit. 

Après l’étape de Kwamé N’Krumah, le président Condé a rejoint son homologue Roch  Marc Christian Kaboré, au palais présidentiel de Kosyam.

 Là, Alpha Condé a fait une déclaration à la fin de son entretien avec le chef de l’Etat  burkinabè, affirmant avoir discuté avec le président Kaboré des dispositions pour accélérer le processus d’opérationnalisation rapide du G5 Sahel, en collaboration avec les quatre autres pays du regroupement. 

La visite à Ouagadougou du président Condé intervient après celle du président malien Ibrahim Boubacar Kéita qui a foulé le sol burkinabè le mardi 15 août dernier.