Après l’Ebola et la COVID-19, cas probable du dangereux virus de Marburg
- Par Administrateur ANG
- Le 09/08/2021 à 07:57
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La Guinée a annoncé vendredi « un cas probable » de fièvre hémorragique à virus de Marburg alors qu’elle est toujours aux prises avec la COVID-19 et sort tout juste d’une nouvelle épidémie de fièvre Ebola.
Le virus de Marburg est de la même famille que celui d’Ebola et figure comme lui parmi les agents pathogènes les plus virulents chez l’homme, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux sauvages infectés (singes et roussettes par exemple).
Ce cas probable a été notifié jeudi à Tèmèssadou M’boké, dans la région de Nzérékoré (sud-est), a indiqué l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) sur Twitter.
Les autorités ont décidé d’envoyer un échantillon à l’Institut Pasteur de Dakar pour confirmer les analyses de deux laboratoires nationaux guinéens. Elles ont aussi décidé de lister les contacts, rechercher d’autres cas suspects, renforcer la surveillance et sensibiliser la population dans la zone.
Elles n’ont pas fourni de précision sur le patient infecté.
La possible apparition du virus de Marburg est une première en Guinée, selon l’ANSS.
Elle surviendrait après l’annonce le 19 juin de la fin de la deuxième épidémie d’Ebola dans ce pays, une maladie qui avait rapidement été vaincue grâce à l’expérience accumulée en 2013-2016, quand elle avait fait des milliers de morts en Guinée et en Afrique de l’Ouest.
L’épidémie d’Ebola de 2013-2016 était partie à l’époque de la même région de Guinée forestière.
En 2021, un total de 16 cas confirmés et sept cas probables de virus Ebola ont été recensés. Onze patients ont survécu et 12 sont décédés, selon l’OMS.
La Guinée, l’un des pays les plus pauvres au monde, reste en butte à la COVID-19. Elle a déclaré plus de 26 000 cas et 243 décès.
Source: AGENCE FRANCE-PRESSE
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