APPEL AUX SANS-VOIX:
- Par Administrateur ANG
- Le 17/07/2007 à 23:52
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Face aux innombrables problèmes existentiels auxquels sont confrontés les guinéens, l’attitude de défiance des jeunes qui se traduit par une certaine indifférence et une démobilisation totale, quant à leur prise de position par rapport aux enjeux politiques, laisse perplexe. La raison, à n’en point douter, est que les réponses à leurs attentes, ont toujours été décevantes, contribuant ainsi au déficit de confiance entre eux et les politiques. Le problème qui se pose, c’est qu’ils donnent par ce biais, un accort tacite, à ce que l’on décide de leur devenir à leur place, en n’étant associés, ni de près, ni de loin, aux prises de décisions stratégiques en matière de politique de la jeunesse. Or, mieux que quiconque, les jeunes doivent avoir à l’esprit, que pour sortir de leur situation léthargique, ils doivent prendre à bras le corps, les défis qui les interpellent, en s’investissant et en s’impliquant d’avantage dans les actions, à même de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie. Nul besoin pour cela, d’être sympathisant ou militant d’un quelconque parti politique ou association, car l’adhésion à une cause, se doit d’être guidée par une conviction personnelle. Néanmoins, de quelque bord politique que l’on soit, l’unanimité autour des idéaux de paix et de prospérité ne doit souffrir d’aucun équivoque et chacun en ce qui le concerne et selon ses moyens, aussi modestes soient-ils, peut et doit contribuer à l’édification harmonieuse de la nation. Il est regrettable de constater que, la participation des jeunes au débat politique qui fait rage sur Internet est presque inexistante, comme pour signifier qu’ils n’ont pas la voix au chapitre, en pensant à tort que, la politique est l’apanage des grands. Et pourtant, l’adage ne dit-il pas, qu’aux âmes bien nés, la valeur n’attend point le nombre d’années et les jeunes en cela, ne doivent en rien nourrir un complexe d’infériorité, qui leur confinerait dans une situation de défaitistes, mais au contraire , ils doivent faire preuve d’initiative en laissant libre cours à leurs idées et en les vulgarisant autant que faire se peut. L’environnement socio-politique et économique actuel, loin de contenter l’opinion publique, est cependant, propice à une meilleure orientation idéologique, pour peu que les bonnes volontés, concourent à la convergence des idées novatrices. Ne dit-on pas qu’en politique, on a rarement le choix entre le bien et le mal, mais entre le mal et le moindre pire. A cet effet, les guinéens doivent comprendre, que l’on ne peut attendre de l’actuel gouvernement de transition, de changement miraculeux surtout que, l’hypothétique départ du général CONTE, que bien d’observateurs considèrent comme préalable à tout changement tangible, n’est apparemment pas, à l’ordre du jour. L’alternative politique tant souhaitée dans notre pays, demeure une cause commune, mais les moyens pour y parvenir, doivent se situer dans le cadre d’un combat d’idées car la démocratie vers laquelle nous tendons inexorablement, requiert l’adhésion des masses à la cause défendue. L’incitation des jeunes à la révolte et à l’usage de l’argument de la force, ne peut que contribuer aux divisions et oppositions stériles qui constituent actuellement, la pierre angulaire de nos problèmes. Une cause, aussi noble soit-elle, ne doit privilégier les sacrifices humains, comme ceux que l’on a connu, lors des derniers événements, surtout que l’impunité reste de mise pour les auteurs présumés de ces massacres. Alors, jeunes de guinée, bougeons et œuvrons en sorte de pouvoir court-circuiter les velléités antagonistes qui ont tendance à figer les privilèges et à retarder les évolutions en prenant une part active dans la vie politique de notre chers pays. BAYO Abidine : Posté le 02 juillet 2007
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