Application du TEC dans l'espace CEDEAO: Guinée, Libéria, Sierra Léone, Gambie et Cap-Vert à la traîne
- Par Administrateur ANG
- Le 14/09/2016 à 13:49
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Des difficultés de mise en œuvre du Tarif extérieur commun dans l’ensemble des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Des motifs divers et variés qui enfreignent la dynamique. C’est ce que relève Gbenga Obideyi, directeur du commerce de la Cedeao, peut-on lire dans Apanews. Officiellement mis en œuvre depuis le 1er janvier 2015 pour l’ensemble des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), à ce jour, seuls 10 pays observent les directives de cet espace commercial (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Nigéria et Ghana), peut-on lire dans Apa news.
Aux pays défaitistes pour diverses raisons que sont (Le Libéria, la Sierra Léone, la Guinée, la Gambie, et le Cap Vert), M. Gbenga Obideyi, directeur du commerce de la Cedeao dira : «Ces Etats membres ont cinq ans pour appliquer définitivement le Tarif extérieur commun (Tec Cedeao)», a-t-il rappelé. «Le Tec est entré en vigueur en janvier 2015, ce qui signifie donc que tous nos Etats membres devraient le mettre en œuvre. Toutefois, dans le Tec comme dans toute autre politique, il doit y avoir une période de transition ; si l’on considère le fait que nous avons une transition de cinq ans, alors tous les pays sont encore dans le temps», a-t-il affirmé.
«Les pays de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) avaient déjà leur Tec quand celui de la Cedeao est venu à bord, il était très facile pour eux parce qu’ils le pratiquaient déjà et sont donc partis immédiatement», a-t-il martelé, tout en précisant: «Pour un certain temps, nous avons eu neuf pays, dont huit pays de l’Uemoa , le Nigeria et le Ghana ont récemment mis en œuvre le Tec et nous avons cinq pays qui restent».
Et de rappeler que «Le Libéria, la Sierra Léone et la Guinée ont été frappés par l’épidémie Ebola, en soulignant que cela explique pourquoi ces pays ne pouvaient pas nous rejoindre, mais maintenant la crise a été résolue et nous attendons qu’ils s’impliquent», a-t-il notifié.
Il a soutenu que le Tec assurerait la transparence et faciliterait les affaires à la fois au sein de la sous-région et avec les pays tiers. «Avant la mise en œuvre du Tec, a expliqué Obideyi, les produits étaient vérifiés à toutes les frontières pour connaître les taux tarifaires. Mais maintenant, une fois que le Tec est appliqué dans un pays, le mouvement de ces marchandises devient facile à travers les frontières des autres Etats membres; c’est un taux de droit unique qui s’applique, et dans ce cas, tout devient plus rapide».
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