Alpha Condé nommé par ses pairs de la CEDEAO comme médiateur de la crise en Guinée-Bissau
- Par Administrateur ANG
- Le 04/04/2012 à 08:38
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Le Président de la République de Guinée, Alpha Condé a été désigné ce lundi 2 avril 2012 comme médiateur dans la crise de la Guinée Bissau par les chefs d’Etat de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette désignation d’Alpha Condé a lieu lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu à Dakar en marge de l’investiture du Président du Sénégal Macky Sall.
Un sommet convoqué par le président en exercice de la CEDEAO, le président ivoirien Alhassane Outarra pour se pencher sur la crise malienne et celle du blocage des résultats de la dernière présidentielle en Guinée Bissau.
L’information a été donnée par le Président Alpha Condé lui –même à la presse dès son retour de Dakar en ces termes : « L’un des sujets qui étaient à l’ordre du jour de ce sommet extraordinaire, concernait la Guinée Bissau. Parce que nous sommes tous inquiets de ce qui se passe actuellement dans ce pays. On est tous convaincus que si les élections présidentielles n’ont pas lieu, on risque d’avoir un coup d’État militaire. Donc la CEDEAO avait envoyé une délégation hier (dimanche 1er avril, ndlr) à Bissau, dirigée par le président de la commission, qui a fait son compte rendu. On a donc compris qu’il faut urgemment une implication de la CEDEAO. C’est pour cela, ils m’ont demandé d’être le médiateur. C’est ce que j’ai accepté » explique Alpha Condé avant d’ajouter : « Donc, la communauté va s’impliquer parce que tout ce qui touche la Guinée Bissau, nous touche de très-près. Nous allons faire en sorte que les différents hommes politiques arrivent à se mettre d’accord pour que la Guinée Bissau continue dans sa voie du processus de démocratisation et éviter un autre coup d’État militaire » rassure le président guinéen.
A rappeler que lors du premier tour de la présidentielle en Guinée Bissau, le candidat du parti historique PAIGC, l’ex-premier ministre de la transition Carlos Gomez Junior avait obtenu plus de 48% des suffrages exprimés suivi de l’ex-président de la République, Kumba Yala avec plus de 23% selon les résultats publiés par la commission nationale électorale (CNE). Des résultats contestés par quatre autres candidats à la dernière présidentielle avec l’argument que le scrutin a été entaché d’irrégularités et fraudes graves.
Ibrahima, KOACI.COM CONAKRY, copyright © koaci.com
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