Alpha Condé ne sera pas président de la nation guinéenne
- Par Administrateur ANG
- Le 28/11/2010 à 17:58
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Plaise au Tout Puissant. Pas cette fois.
Si la Cour suprême examine le recours de l’Alliance CDDP, solidement motivé par des faits matériels,
Si la Cour suprême dit le droit,
Elle devra annuler plus de suffrages qu’il n’en faut pour disqualifier M. Alpha Condé, actuellement « élu » sur la base de chiffres machinés à la suite d’une subtile fraude, mais massive comme un cancer généralisé en phase terminale.
Mais si la Cour suprême fonde son jugement non pas sur la justice mais sur une fallacieuse quête de la « paix », illusion distillée par certains selon qui une défaite du MALINKE serait plus difficile à contenir que celle du Peul prompt à courber l’échine, et que par conséquent :
A nous le mont Nimba et son fer
A nous l’or de Siguiri, Dinguiraye
A nous les diamants de la Haute Guinée
A nous la bauxite de Kindia, Kamsar, Fria
A nous le pétrole et le gaz de..
Ainsi rêvent Kouchner et les brontosaures de la Françafric
Kouchner le transfuge du socialisme, égaré dans la nébuleuse d’une droite qui se cherche. Une droite qui vient de se refermer après s’être ouverte aux négriers du dolorisme humanitariste et autres marchands de l’afro-pessimisme. Complices d’une droite fossilisée, d’un socialisme qui n’a rien à voir avec celui de Léon Blum ou Jean Jaurès. Hélas les héritiers de ces derniers donnent d'étranges signaux surgis d’un silence assourdissant depuis que leurs amis socialistes africains ont fabriqué en Afrique des "petits Pères des peuples" comme Staline, leur modèle, père génétique des Balkans.
Il y a des hommes d’Etat, des capitaines d’industrie qui cherchent à vendre la France, l’Europe, le Japon, la Chine, etc., et qui se fichent pas mal de savoir que Cellou ou Alpha sont nés à Djakarta ou au Monomotapa. Ce qui leur importe en cette mondialisation des êtres et des choses, c’est une franche coopération dans un cadre de stabilité sociopolitique.
Ce qui importe aux dirigeants de la mondialisation, c’est de ne pas offrir à leurs opinions publiques, tous les matins, les images de 200 cadavres de négrillons suppliciés, violés, qui se déversent en boucles sanglantes dans leurs tasses de thé ou de café.
Que les représentants en Guinée, de l’Occident, puisqu’il n’y a plus d’Orient, comme l'avait prédit Cheik Hamidou Kahn (l’Aventure ambigüe), examinent les documents qui accompagnent le recours des spoliés. Que les services « compétents » des chancelleries décortiquent bien ce que veut dire « mi wakkili », qu’ils vérifient si entre 1993 et 2010 cet avertissement de Lansana Conté n’a pas fait que se consolider, s’affirmer de façon plus massive. Et intelligente. On sait aujourd’hui que la délinquance « juvénile » est pénétrée, voire « parrainée » par des « bac plus 2, 3 ou plus », des jeunes détribalisés qui ne sont plus ni peuls, ni soussous ni malinkés, ni niankoyes.
Il ne faut pas désespérer la frange saine de ce « lumpen » prolétariat. C’est la même race qui est éparpillée depuis les entrées-couchers nègres, jusqu'aux ruelles chaudes de Berlin, Barbès, du Bronx. La callera (racaille dixit Sarkozy) a partout les mêmes tics. Depuis Lénine jusqu’au martyr inconnu des journées chaudes de janvier et février 2007 de Guinée.
Si jamais la Françafric franco-mondialisée et vermoulue contamine l'UA, l'UE, le GCI, etc., les véritables partenaires pour un co-développement rateront ce troisième rendez-vous avec la Guinée (après 1958, 1984), et ces derniers ne pourront rien pour empêcher les dorsales du Fouta Djallon et la chaîne du Nimba de marcher l'une vers les autres.
Toute la sous-région en tremblera avant de se ressaisir pour une redéfinition de cette carte mal fichue, copie conforme du massacre de la dinde noire en 1884-1885 à Berlin, par qui vous savez.
A bon entendeur,
Wa Salam.
Saïdou Nour Bokoum
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