Aider l'Afrique, c'est nous aider nous-mêmes
- Par Administrateur ANG
- Le 30/10/2014 à 13:16
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L'avion chinois transportant des kits de protection contre l'épidémie à virus Ebola est arrivé mercredi à l'aéroport international de Ndjili à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). Kinshasa est le premier escale de cet avion qui arrivera ensuite successivement à Accra, à Abidjan, à Bamako, à Bissau et à Cotonou.
Ces derniers mois, la Chine a envoyé en Afrique du matériel et des experts, et y a installé des laboratoires mobiles pour lutter contre le virus Ebola. Cependant, l'aide chinoise en faveur de l'Afrique a suscité une polémique à l'intérieur du pays, certaines personnes ont dit : "La dengue fait toujours rage à Guangzhou, dans le sud de la Chine, pourquoi envoyons-nous tous ce matériel et ces personnes pour aider l'Afrique qui se trouve si loin ?"
Cet argument semble valable, mais est en fait biaisé. L'épidémie peut franchir facilement les frontières, dans l'actuelle vague d'"attaques terroristes" du virus Ebola, aucun pays ne peut être épargné. La preuve? Des pays développés tels que les Etats-Unis et l'Espagne sont déjà touchés par cette maladie mortelle.
Depuis février dernier, cette maladie a tué près de 5 000 personnes, et elle se propage encore dans les trois pays touchés. En tant que bon frère, bon ami et bon partenaire de l'Afrique, la Chine reste toujours du côté de leurs frères et soeurs africains en ce moment difficile. Depuis le début de l'épidémie, la Chine a acheminé 3 paquets d'aide d'une valeur de 40 millions de dollars américains aux pays d'Afrique de l'Ouest, à l'OMS, et à l'Union Africaine, dans le cadre de la lutte contre Ebola. En outre, le président chinois Xi Jinping a déclaré récemment que la Chine accordera un fonds de 500 millions de yuans (82 millions de dollars) pour aider le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et les organisations internationales à lutter contre Ebola.
Ebola constitue un défi commun auquel est confronté le monde entier. Aujourd'hui, les pays s'efforcent conjointement de contrôler Ebola à la source, non seulement pour aider l'Afrique, mais aussi pour eux-mêmes. Dans l'ère de la mondialisation, la Chine ne fait pas exception.
L'Afrique est un continent vaste et fertile, dont le taux de croissance annuel moyen dépasse 5% depuis le début du nouveau siècle, un taux tout juste inférieur à celui de l'Asie. L'Afrique, avec un PIB de plus de 2.000 milliards de dollars américains, est également connu sous le nom de "lion qui court". Selon les statistiques, la Chine est devenue le plus grand partenaire commercial de l'Afrique pour la cinquième année consécutive, plus de 2.000 entreprises chinoises s'installent en Afrique, employant plus d'un million d'individus. En outre, chaque année, plus d'un million de Chinois visitent l'Afrique, qui est devenue le deuxième plus grand marché de contrats d'ingénierie de Chine et une destination d'investissements chinois.
Les relations sino-africaines sont très étroites. Lorsqu'une partie est touchée par une épidémie, l'autre pourrait être immédiatement exposée comme cible potentielle de cette maladie.
Pendant la crise ayant découlé du séisme de 2008 qui a frappé la province chinoise du Sichuan, les frères africains ont fait un don généreux de plus de 64 millions de yuans. La Chine attache toujours une importance particulière à l'amitié sino-africaine. Aider l'Afrique à lutter contre le virus Ebola, c'est non seulement prendre la responsabilité d'un "copain loyal" de la Chine, mais c'est aussi remplir activement ses responsabilités internationales.
Certains experts estiment que le virus Ebola pourrait devenir une épidémie mondiale, à l'instar du sida et de la tuberculose. Actuellement, l'épidémie n'est toujours pas contrôlée à l'échelle mondiale. Le monde entier doit s'unir avec davantage de solidarité pour combattre ce fléau.
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