Un jeune guinéen tué par balles aux Etats-Unis
- Par Administrateur ANG
- Le 27/06/2015 à 14:04
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Un jeune guinéen a été tué par balles dans la nuit de mercredi 24 à jeudi 25 juin 2015, à Atlanta aux Etats Unis. Il s'agit de Oliano Guy âgé de 25 ans.Son père, Bakary Oliano après avoir confirmé la mort de son fils a exprimé le souhait du rapatriement du corps de son garçon pour l'inhumation dans sa terre natale.
« Effectivement, mon fils Oliano Guy a été tué dans la nuit mercredi 24 au jeudi 25 juin 2015, par un inconnu qui est rentré par la cuisine au moment où, mon fils et ses amis regardaient la télévision dans leur salon. C'est en ce moment que le malfrat s'est mis à tirer sur eux, il a atteint trois personnes dont mon fils qui a rendu l'âme sur le coup. Mais, pour le moment on n'a rien de claire par rapport aux circonstances de sa mort. Quand même on a reçu des informations comme quoi, la police a mis mains sur l'affaire et a procédé à l'ouverture d'une enquête ; cette mort nous a surpris, parce qu'il a parlé avec sa maman au téléphone jusque tard la nuit avant qu'on ne l'assassine ».
Bakary a indiqué que son fils a fait environ 8 ans aux USA, « durant tout ce temps, il nous a jamais dit qu'il est menacé, il travaillait convenablement », explique-t-il.
A la question de savoir s'il a informé cet assassinat le Ministère en charge des guinéens de l'étranger ?
Il répond : « pour le moment non, parce que vous savez quand ces choses pareilles arrivent aux Etats unis, ils ne voudront pas communiquer assez la-dessus, mais plutôt chercher à retrouver les coupables. Donc, nous attendons de voir claire sur cette affaire. J'évite pour le moment de faire beaucoup de commentaires à mon niveau aussi ».
Le corps va-t-il être rapatrié en Guinée pour son inhumation ? : « Mais justement, c'est ce que nous nous souhaiterions à ce que son corps revienne. Mais, je ne peux rien décider pour le moment de toutes ces choses-là, car, l'affaire se trouve dans les mains des autorités américaines, c'est elles qui s'occupent de tout ça ».
Depuis 2006, une centaine de jeunes Noirs sont tués chaque année par des policiers blancs. Le plus souvent sans raison. Et en toute impunité.
La vague d'indignation suscitée aux États-Unis par l'abandon des poursuites contre les policiers blancs responsables de la mort de Michael Brown et d'Eric Garner, deux Africains-Américains non armés, ne retombe pas.
Une manifestation avait été organisée le 13 décembre 2014 contre la violence policière à travers tout le pays. En particulier à Washington DC, où le cortège était conduit par le révérend Al Sharpton, et à New York, où au moins 25 000 personnes ont défilé dans les rues de Manhattan.
De tous âges et de toutes origines, les manifestants scandaient des slogans comme « Black lives matter » (« les vies noires comptent »), « Hands up, don't shoot » (« mains en l'air, ne tirez pas ») ou « I can't breathe » (« je ne peux plus respirer »), phrase prononcée par Eric Garner lors de son étranglement par un policier new-yorkais.
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