500 bébés meurent chaque semaine en Guinée, selon un député
- Par Administrateur ANG
- Le 18/12/2018 à 07:14
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Cinq-cents nouveau-nés meurent chaque semaine en Guinée à cause surtout du manque de sage-femme qualifiée dans les maternités du pays, a déploré, lundi à Conakry, le président de la commission Santé et sport de l’Assemblée nationale, Ben Youssouf Keita.
« Dans le cadre de la néonatologie, la statistique officielle a prouvé que 500 bébés meurent chaque semaine en Guinée. Cela fait deux mille bébés par mois », a notamment déclare M. Keita, par ailleurs député de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition).
Selon ce dernier qui intervenait lors du vote du budget du ministère de la Santé et de l’Hygiène public, cette situation dramatique est à mettre, d’abord, sur la manière dont les sages-femmes sont réparties sur le territoire national.
« Par exemple, dans quelle sous-préfecture du pays, y-a-t-il une sage-femme qualifiée ? Il n’y en a pas pratiquement. Elles sont toutes, soit dans les villes ou dans la capitale. Ce sont plutôt les vieilles femmes, accoucheuses traditionnelles, qui font souvent les accouchements », a dénoncé le député.
« Deuxièmement, a-t-il ajouté, dans toute la République de Guinée, ce n’est qu’à Donka (Conakry) qu’il y a un service de néonatalogie. Quand il y a un bébé qui souffre à Kouroussa, Kissidougou, Boffa, Gaoual, Lelouma et autres, si les parents ont les moyens, ils transportent le bébé à L’INSEE. Et malheureusement, L’INSEE n’est pas équipé. Et, pire encore, ce service ne fait pas partie des grandes rénovations de Donka».
Par Sadjo Diallo
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