140 moniteurs des Nations Unies seront déployés pour veiller sur les législatives

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Dans le souci de veiller et de cerner les questions de droits de l'homme à l'occasion de la tenue des législatives prévues pour le 24 septembre, le système des Nations Unies (SNU), à travers le haut commissariat aux droits de l'homme, envisage de déployer 140 moniteurs sur le territoire guinéen, a fait savoir jeudi le haut commissariat au droit de l'homme en Guinée Louis Marie Bouaka.

Ces moniteurs qui seront formés, équipés et mandatés dans les différentes régions administratives du pays, seront tenus à faire une observation régulière et un suivi des activités des acteurs politiques et sociaux engagés dans le processus électoral guinéen, depuis l'ouverture de la campagne électorale. Au terme de leur mission sur le terrain, les émissaires des Nations Unies dresseront un rapport détaillé sur les questions de violations des droits de l'homme et le non respect des clauses fondamentales relatives aux valeurs humaines et protégeant les personnes vulnérables. Selon lui, les campagnes électorales sont le plus souvent émaillées d'actes de violences sociales et d'affrontements dont les conséquences sont incommensurables en terme de morts, de blessés, de destructions de biens publics et privés, de vandalisme et de spoliation des biens d'autrui. Toutefois, il a précisé que "les moniteurs des droits de l'homme ne s'occuperont pas de l'observation des élections", qui relève de la mission principale des observateurs de l'Union européenne et d'autres structures plus spécialisées de la sous région telles la CEDEAO et l'Union africaine. La tâche essentielle des moniteurs des droits de l'homme consiste à s'intéresser plus spécifiquement à "la violation de la liberté d'expression et d'opinion, à la restriction des libertés de mouvements des citoyens, à l'arrestation et à la détention illégale des personnes et à toutes autres formes de violations des droits de l'homme, condamnées et punies par les lois guinéennes et les traités internationaux". "Notre agence onusienne n'intervient pas dans le processus électoral en Guinée. Nous allons simplement observer et relater les faits relatifs aux cas de violations des droits de l'homme au cours de cette période de campagne", a indiqué M. Bouaka. Pour réussir cette initiative, le haut commissariat aux droits de l'homme en Guinée travaillera en étroite collaboration avec le ministère guinéen en charge des droits de l'homme et des libertés publiques, afin de définir et de maitriser tous les contours de cette problématique. L'opérationnalisation de cette action sera la contribution des Nations Unies pour la restauration de l'état de droit et la construction d'une démocratie solide et respectueuse des valeurs humaines en Guinée, a conclu le haut commissaire aux droits de l'homme.

Source:Xinhuanet

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